Aujourd’hui Karim, en V.I.E temps partagé à Dubaï depuis février 2022 nous raconte ses débuts aux Émirats arabes unis: son installation, ses premières impressions et le démarrage de sa mission.
- Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Karim Abdelhakim, j’ai 26 ans et je suis en V.I.E temps partagé aux Émirats arabes unis depuis le 1er février 2022. Je représente commercialement deux PME, l’une est dans l’agroalimentaire, l’autre est spécialisée dans les accessoires et systèmes d’automatisation de piscines.
- Pourquoi les Émirats arabes unis ?
J’ai choisi ce pays car j’y suis allé l’année dernière, au mois de mai 2021, et ça a été un coup de cœur.
Dubaï est réputée pour son dynamisme et sa qualité de vie. Le V.I.E temps partagé Imed permet de se créer un réseau de relations conséquent et à Dubaï les connexions se font très vite, il y a de nombreuses opportunités de développer ses contacts. C’est donc la destination idéale pour profiter d’une belle vie sociale et professionnelle. Et bien sûr le beau temps est au rendez-vous toute l’année !
- Parle-nous de tes premiers pas à Dubaï !
Rayane (V.I.E temps partagé en poste à Dubaï depuis 18 mois) m’a été d’une aide précieuse avant le V.I.E et l’est toujours aujourd’hui. Il m’a guidé, conseillé et encouragé tout au long du processus de prospection, lors de mon arrivée il m’a « accueilli » et il est présent au quotidien lorsque j’ai besoin d’informations sur la vie locale ou sur des aspects professionnels.
J’espère vraiment pouvoir accompagner le prochain VIE de la même manière !
Concernant mon installation, elle a été assez laborieuse, les démarches administratives sont nombreuses et prennent du temps ! J’ai dû attendre la réception de l’Emirates ID, obligatoire pour tous les résidents et nécessaire pour louer un appartement, ouvrir un compte bancaire,… Je recommande donc aux futurs V.I.E d’être patients et de faire confiance aux administrations sur place, qui sont très bien organisées. Autrement je dispose d’un bureau dans les locaux de la CCI, tout comme les autres V.I.E dont les entreprises n’ont pas de bureaux ou succursales sur place. La CCI organise de nombreux événements networking avec des investisseurs, entreprises et entrepreneurs, ce qui nous permet de développement notre réseau d’affaires.
- Quelles sont tes premières impressions de la vie à Dubaï ?
Culturellement parlant je m’y sens presque comme à la maison, j’ai de la famille égyptienne et algérienne, j’y trouve beaucoup de facteurs communs et cela m’a permis de m’adapter très rapidement à la culture locale.
C’est une ville très cosmopolitique avec de grandes communautés asiatiques, européennes et même américaines, on touche à une sorte d’universalité qui nous permet d’en apprendre beaucoup sur toutes les cultures. À Dubaï, 90% des habitants sont étrangers, chacun a sa manière de travailler mais en majorité les gens sont très ouverts. Ce multiculturalisme est un vrai plus et j’apprends beaucoup des autres. Si je travaille beaucoup en semaine, j’ai tout de même l’occasion de visiter et de profiter du cadre de vie pendant les weekends.
- On image souvent la démesure, la chaleur, le luxe lorsque l’on évoque Dubaï, toi qui y vis maintenant, cliché ou réalité ?
Effectivement, on a souvent cette image de luxe et de démesure. Honnêtement, lorsque je suis venu en vacances, j’ai eu l’impression d’être dans un parc d’attractions à ciel ouvert et le nombre de voitures de luxe qui circulent est définitivement plus élevé qu’ailleurs. Mais quand on y vit c’est très différent !
Pour l’instant je n’ai vu que Dubaï mais j’ai hâte de voyager et de visiter d’autres Émirats comme Abu Dhabi pour découvrir de nouvelles choses. Je recommande vraiment de venir aux Émirats et à chacun de se faire sa propre opinion !
- Quelles ont été tes premières actions sur place ?
En début de mission, j’ai réalisé principalement des études de marché. Pour l’entreprise dans l’agroalimentaire c’était assez simple, j’ai identifié les concurrents, les acteurs du marché, je me suis rendu sur le terrain, dans les magasins de grande distribution, pour identifier les marques, comparer les packagings, les étiquettes et les prix. Pour l’entreprise dans les équipements de piscines, c’était un peu plus difficile. J’ai donc essayé de remonter la chaîne de distributeurs et revendeurs pour savoir qui sont les acteurs et concurrents sur ce marché. Un avantage ici est que les dirigeants sont très accessibles, ils sont très ouverts d’esprit et prêts à vous écouter.
J’ai également participé à un Salon, le Gulfood, dédié à la restauration et à l’hôtellerie. Mon entreprise dans l’agroalimentaire était présente l’année dernière mais n’a pas pu obtenir de stand cette année. J’y suis donc allé avec des échantillons de produits et je me suis rendu au Pavillon France, où Business France avait un stand. À force de discussion, ils m’ont autorisé à exposer mes produits pour les 4 jours du Salon, où j’ai pu rencontrer de nombreux acteurs du secteur. Les affaires ici marchent beaucoup au culot, il ne faut pas être timide !
- Une anecdote à partager avec nous ?
Au cours de ma deuxième semaine sur place, je suis allé dans un café avec les autres V.I.E arrivés en février, que j’avais rencontrés lors de la réunion Business France. J’ai pris l’habitude de regarder les produits vendus dans les cafés et restaurants, car, dans le cas de produits étrangers, le nom du distributeur est parfois mentionné, j’ai donc pris les produits en photo. Le lendemain, j’ai rentré l’adresse du distributeur mentionné sur l’étiquette dans le GPS et je m’y suis rendu, à nouveau avec mes échantillons sous le bras. La personne qui m’a accueilli était française, je lui ai présenté le produit. Convaincue, elle m’a présenté sa hiérarchie et nous sommes en pourparlers pour un contrat de distribution !
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