Pour cette Journée mondiale de la mer, nous avons décidé de mettre à l’honneur une entreprise française qui œuvre pour la protection et la préservation de l’environnement marin. Alliant technologie et engagement écologique, IADYS a notamment conçu un robot, le Jellyfishbot, pour la dépollution des plans d’eau. De nombreuses communes sont déjà équipées du dispositif, en France comme à l’étranger. Nicolas Carlési, PDG et fondateur de IADYS; Cyril Castello, Directeur Commercial et Associé chez IADYS et Mariam Benarbia, V.I.E Business Developer Imed chez IADYS nous racontent.
Nicolas Carlési, PDG et Fondateur de IADYS
Pouvez-vous nous présenter votre entreprise ainsi que votre engagement environnemental ?
IADYS est une jeune entreprise que j’ai créée en 2016, qui conçoit, développe et commercialise des innovations à la croisée de l’Intelligence Artificielle et de la Robotique. Installée à Roquefort-la-Bédoule (près de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône), l’entreprise compte 11 salariés basés en France et une V.I.E basée à Cologne, en Allemagne. Notre startup s’engage pour la préservation de l’environnement aquatique avec notamment le Jellyfishbot : un petit robot capable de collecter les déchets et les hydrocarbures à la surface des plans d’eau.
Autonome, robuste et facile d’utilisation, le Jellyfishbot est une solution polyvalente qui s’adresse à tous les types de profils : ports, marinas, structures de loisirs et sportives, hôteliers, campings, sites industriels, chantiers, chantiers navals, ainsi qu’aux Instituts de Recherche. Il permet de nettoyer les zones difficilement accessibles par les opérateurs, en toute sécurité, de façon autonome ou téléopérée. Associé à un sonar, il peut effectuer des relevés de bathymétrie avec une portée pouvant aller jusqu’à 15 mètres de profondeur et peut également accueillir une sonde capable de mesurer la qualité de l’eau (turbidité, pH, concentration de cyanobactéries…).
Nous menons également des opérations de sensibilisation, en partenariat avec des associations et des initiatives publiques et nous développons des outils de communication / sensibilisation que nous proposons à nos clients pour communiquer sur leurs actions et leur engagement.
Cyril Castello, Directeur Commercial et Associé chez IADYS
Pourquoi avoir choisi de faire appel à une V.I.E temps partagé pour votre développement export ?
L’Allemagne est un marché prioritaire pour IADYS et nous n’avions personne dans l’effectif qui parlait allemand. Nous avons lancé une étude de marché avec Business France et il est apparu assez rapidement qu’une présence physique en Allemagne nous permettant d’organiser sur place des démonstrations de notre Jellyfishbot serait le meilleur moyen de pénétrer le marché à court terme.
J’ai eu la chance d’être CSNA (il y a fort longtemps…) et je connais l’IMED depuis ma rencontre avec Nicolas Boyadjis, fondateur de l’association, à la fin des années 90. Nous avons donc décidé de faire appel à l’IMED pour nous aider à recruter une V.I.E temps partagé, basée en Allemagne. Le recrutement en parallèle d’un ingénieur commercial basé en France et parlant allemand nous a permis de constituer un binôme dont la mission sera de présenter notre robot aux acteurs du marché allemand dans les mois à venir.
Mariam Benarbia, V.I.E temps partagé Business Developer chez IADYS
Quel est ton rôle en tant que Business Developer chez IADYS ?
Mon rôle en tant que Business Developer chez IADYS est multi-casquettes. A l’heure actuelle, je suis dans la première phase de défrichage du marché, qui consiste à comprendre le fonctionnement du système allemand, qui sont les décideurs, comment atteindre le bon interlocuteur. Parallèlement, il y a un travail d’adaptation de l’offre commerciale par des traductions de contenus et de supports notamment. A ces tâches s’ajoute également une représentation physique sur le territoire, plusieurs salons sont prévus à la fois en tant que participants et visiteurs.
Avant de travailler chez IADYS étais-tu intéressée par l’écologie ? L’engagement de IADYS pour l’environnement a-t-il influencé ton choix d’accompagner l’entreprise dans son développement à l’international ?
Bien entendu, je pense que chacun porte à sa manière et à son échelle un intérêt pour l’écologie. De mon côté, il était important de rester droite dans mes bottes et de participer au développement d’une entreprise engagée, comme l’est IADYS. Lorsque j’ai vu le Jellyfishbot en action, j’ai directement adhéré au concept et à l’idéologie d’agir de cette manière pour la planète. Par ailleurs, des actions de sensibilisation sont menées régulièrement et notamment auprès du jeune public ! Ayant moi-même mené des actions de sensibilisation auprès d’enfants dans le passé, je trouve cela génial : toutes les entreprises n’ont pas le luxe de pouvoir en dire autant. Aussi, le choix de s’inscrire dans une démarche RSE et de contribuer aux ODD (Objectifs de Développement Durable) a conforté mon choix d’avoir intégré la famille IADYS : ce sont deux sujets sur lesquels j’ai déjà eu l’occasion de travailler lors de projets universitaires.
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