Après deux années de mission en Côte d’Ivoire, Olivia Atche revient sur son expérience en tant que V.I.E temps partagé. Entre prospection, accompagnement commercial et développement de marché, elle partage les coulisses de son aventure humaine et professionnelle au cœur de l’Afrique de l’Ouest.
1/ Tu arrives au terme de ta mission en Côte d’Ivoire : comment décrirais tu cette aventure humaine et professionnelle ?
Olivia – « Une aventure très riche, avec ses moments forts et ses moments de doute. J’ai énormément appris sur moi-même, sur ma manière de travailler, mais aussi sur ma capacité à rebondir dans l’inconnu. Professionnellement, j’ai gagné en autonomie, en confiance et en adaptabilité. »
2/ Qu’est-ce qui t’a le plus marqué dans ton quotidien à Abidjan, sur le plan personnel comme professionnel ?
Olivia – « La vivacité d’Abidjan : tout va vite, tout change vite, rien n’est figé. J’ai appris à faire avec les imprévus, à m’ancrer dans le moment présent. Sur le plan pro, le contact direct avec les décideurs et les acteurs de terrain a été une vraie richesse.«
3/ Quelles étaient tes missions principales, et sur quels types d’entreprises ou de projets as-tu travaillé ?
Olivia – « Je travaillais pour trois entreprises françaises dans l’agriculture, sur des projets très concrets : prospection, suivi commercial, déploiement de solutions techniques, lien avec les institutions. J’avais une casquette opérationnelle mais aussi stratégique. Ça m’a permis de toucher à plein de facettes du développement international. »
4/ Quelles actions ou démarches ont, selon toi, eu le plus d’impact pour les entreprises françaises que tu accompagnais ?
Olivia – « Aller sur le terrain, rencontrer les acteurs, comprendre leurs réalités. Être présente localement a permis d’ajuster les offres, de bâtir des relations solides et d’éviter des erreurs stratégiques. L’écoute et la proximité ont vraiment été des leviers puissants. »
5/ Comment s’est déroulée la collaboration à distance avec les équipes en France et sur le terrain avec les partenaires locaux ?
Olivia – « Il a fallu trouver le bon équilibre. J’étais le trait d’union entre deux mondes très différents, avec des attentes parfois opposées. Mais en communiquant clairement et régulièrement, j’ai réussi à créer une dynamique de confiance des deux côtés. »
6/ Travailler en Afrique demande souvent une bonne capacité d’adaptation. Quelles ont été les principales difficultés rencontrées, et comment les as-tu surmontées ?
Olivia – « Les lenteurs administratives, les retards, les imprévus font partie du quotidien. Au début, c’était frustrant, mais j’ai appris à anticiper et à ne pas tout prendre personnellement. J’ai surtout compris qu’il fallait construire sur la durée, avec patience. »
7/ Quels résultats ou réussites retiens-tu de cette mission ?
Olivia – « J’ai contribué à des avancées concrètes : des ventes, des partenariats, des démarches d’homologation, une meilleure compréhension du marché local pour chaque entreprise. Au-delà des chiffres, j’ai surtout réussi à faire le lien entre des mondes qui parfois ne se comprennent pas. C’est cette posture de passerelle qui me rend fière. »
8/ Quel regard portes-tu sur le format V.I.E temps partagé, comparé à un VIE classique ? Qu’est-ce que cela t’a apporté ?
Olivia – « C’est un format exigeant car il faut s’adapter à plusieurs entreprises, chacune avec sa culture et ses objectifs. Mais c’est aussi hyper stimulant, car tu apprends vite, tu développes une vraie polyvalence. Pour moi, ça a été un accélérateur de compétences. »
9/ En quoi cette expérience a-t-elle changé ta manière de voir le monde du travail et l’international ?
Olivia – « J’ai compris que l’humain est au centre de tout, surtout à l’international. On peut avoir la meilleure stratégie, si on ne prend pas le temps de comprendre l’autre, ça ne marche pas. Aujourd’hui, je travaille avec plus d’écoute, plus de recul, et une meilleure capacité à m’adapter aux contextes locaux. »
10/ Comment envisages-tu la suite de ton parcours professionnel après cette belle mission ?
Olivia – « Je veux continuer à évoluer dans des postes à dimension internationale, avec plus de responsabilités. J’ai envie d’un rôle où je peux allier stratégie, terrain et impact. Et surtout, je veux garder du sens dans ce que je fais, en lien avec les territoires et l’agriculture durable. »
11/ Enfin, que dirais-tu à un ou une jeune qui hésite à partir en V.I.E temps partagé ou à une entreprise qui doute encore d’y faire appel ?
Olivia – « C’est une opportunité rare, qui te fait grandir à vitesse grand V. Tu gagnes en maturité, en polyvalence, en compréhension des enjeux globaux et locaux. Pour les entreprises, c’est une vraie valeur ajoutée : un relais opérationnel ancré sur le terrain, capable de faire avancer les choses concrètement. »
Ce témoignage met en lumière tout le potentiel du V.I.E temps partagé porté par l’Imed : une solution souple, efficace et humaine pour accompagner les PME dans leur développement à l’international. Avec 36 ans d’engagement et un réseau dynamique dans plus de 60 pays, l’Imed reste un acteur clé de la réussite export des entreprises françaises.
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*Volontariat International en Entreprise: Le Volontariat international en entreprise (VIE) permet aux jeunes de 18 à 28 ans de partir effectuer une expérience à l’étranger dans une entreprise française agréée par Business France. Le VIE peut durer entre 6 et 24 mois. Source : Ministère de l’Economie.