A l’occasion des Journées Mondiales pour l’Industrialisation de l’Afrique, nous avons décidé de mettre à l’honneur les entreprises qui œuvrent au développement industriel et économique du continent africain. Aujourd’hui, Guillaume, en V.I.E temps partagé au Kenya, nous raconte son expérience.
- Peux-tu te présenter brièvement ?
Je m’appelle Guillaume, je suis en V.I.E temps partagé en tant que Business Developer au Kenya depuis presque un an, où je développe commercialement des entreprises de tailles différentes et qui touchent à plusieurs secteurs comme l’automobile, la construction ou encore la santé.
Je suis un planning annuel, que j’ai mis en place afin de répartir mon temps entre ces trois entreprises. En pratique, c’est un peu différent car je ne peux pas ignorer les appels ou les emails reçus des autres entreprises au cours de la journée. Cependant, ce planning me permet d’avoir un cadre, qui reste évolutif mais qui structure mon temps. En ce sens, le V.I.E à temps partagé est une expérience géniale, j’ai énormément appris et ma mission est passionnante. Je me suis familiarisé avec les produits, le fonctionnement et la culture d’entreprise des sociétés que je représente. J’ai pu participer à des tournées commerciales en Tanzanie et en Ouganda ; c’est une expérience très enrichissante.
- Pourquoi avoir choisi l’Afrique pour ton V.I.E?
J’ai choisi l’Afrique car c’est un continent très dynamique, où il se passe énormément de choses ; la croissance démographique et économique est très importante, et c’est ce dynamisme qui m’a amené à venir travailler en Afrique.
- Quel est ton rôle en tant que Business Developer au Kenya ?
Mes entreprises faisaient peu de ventes au Kenya avant mon arrivée. La première étape a donc été d’analyser le marché, son fonctionnement et les acteurs qui le composent. Comme ces entreprises n’ont pas d’entité physique sur place, la seconde étape a été de rencontrer des distributeurs potentiels, de signer des contrats à long terme puis de les former et les accompagner afin qu’ils réalisent le plus de ventes possible.
Le V.I.E à temps partagé est très intéressant pour les entreprises, car cela leur permet d’avoir quelqu’un sur place, qui parle la langue, afin de tester le marché avant de se développer sur d’autres marchés africains.
- Comment sont accueillis les produits français sur le marché kényan ?
Les produits français sont très bien accueillis, ils sont reconnus comme étant de qualité même si la concurrence est rude, notamment venant de l’Inde et de la Chine. Il y a de très belles opportunités au Kenya et en Afrique de l’Est, à nous maintenant de démontrer en quoi nos produits sont de meilleure qualité et en quoi la qualité est importante.
- Pourquoi les entreprises que tu représentes ont-elles choisi le Kenya pour leur développement commercial ?
Mes entreprises étaient déjà présentes en Afrique de l’Ouest. De nombreuses entreprises font le choix de s’implanter d’abord en Afrique de l’Ouest, notamment en Côte d’Ivoire où l’on parle français. Lorsqu’elles se rendent compte que le marché est intéressant, elles se tournent vers d’autres pays d’Afrique. Elles choisissent souvent le Kenya car c’est le hub économique et logistique de l’Afrique de l’Est, qui permet de rayonner sur le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda. Le pays attire beaucoup par sa stabilité et son niveau de développement.
- Quels sont tes projets après le V.I.E ?
Après mon V.I.E, qui se termine très prochainement, je vais continuer à travailler pour l’une des entreprises que j’ai développées commercialement au Kenya. Je serai basé en France, mon rôle sera de développer les ventes sur le continent africain, ce qui permet de garder un pied en Afrique, j’en suis ravi car ce continent me passionne !
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