Bonjour Harold,
- Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Harold Hache. J’ai 29 ans et je suis en Asie depuis 5 ans.
J’ai un parcours École de Commerce, j’ai fait un master 1 International Business à l’ESSCA de Angers, où j’ai fait un échange d’un an à Bangkok, puis toujours dans la même école, un master 2 en Entreprenariat, avec un stage de fin d’études en création d’entreprise durant deux ans, avant de revenir en Asie.
- Dans quel pays es-tu, pourquoi et depuis quand ?
Actuellement je suis en Malaisie à Kuala Lumpur depuis fin février 2021. Je travaille pour deux entreprises françaises aux secteurs d’activités différents. L’une fabrique des cuisines pour les professionnels, et l’autre vend des logiciels pour les radios FM et les télés.
Lorsque j’ai vu l’offre de l’Imed pour la Malaisie, c’était comme une évidence !
C’est ma cinquième année en Asie, car j’ai passé un an en Thaïlande, un an en Australie, 6 mois en Chine et quasiment un an à Singapour, donc l’offre de V.I.E à Kuala Lumpur me semblait évidente.
- Comment s’est passée l’intégration dans le pays ?
En arrivant dans la ville, j’ai fait sept jours de quarantaine dans un hôtel suite à la pandémie.
Pour l’intégration, c’était assez facile pour moi car j’étais déjà venu trois fois en touriste à Kuala Lumpur, donc ce n’était pas une ville inconnue.
Lorsque je suis arrivé, j’ai eu de la chance car les bars et restaurants venaient d’ouvrir. Ils m’ont permis de bien m’intégrer et de faire des rencontres ! Aussi, grâce à des groupes Facebook, j’ai pu me construire un petit groupe d’une dizaine de V.I.E, tous arrivés entre janvier et février ! L’intégration s’est alors très bien passée.
- Quelles sont tes missions ?
La première entreprise française avec laquelle je travaille est un fabricant français de cuisine. Mes missions partent de zéro car ils n’ont quasi jamais eu de “business” en Asie, mis à part un “one shot” à Singapour en 2016, un partenariat en Inde et quelques projets en Chine, mais ça ne concerne pas l’Asie du Sud Est. Alors c’est très challengeant !
Dans cette entreprise, j’ai trois missions :
– Trouver des distributeurs et installateurs (trouver quelqu’un sur place pour s’occuper du service après-vente et du montage),
– Faire une étude de marché, trouver les concurrents sur place, analyser leur organisation et principaux concurrents.
– Enfin, la troisième mission est de représenter la marque auprès des bureaux d’études, afin d’être spécifié directement ou indirectement au près des bureaux d’études pour faciliter la vente.
Pour la deuxième entreprise – qui vend des logiciels pour les radios FM et les télés – il y a déjà des distributeurs en Asie, en Inde, à Taïwan et à Singapour, et nous sommes leader aux Philippines et au Bangladesh.
Nous sommes en pleines recherches d’un distributeur en Malaisie, en Indonésie, au Vietnam, au Cambodge, en Corée du Sud, au Japon, et en Nouvelle-Zélande.
Alors, j’ai du travail ! Je dois développer les distributeurs actuels, faire le suivi commercial, puis dans un deuxième temps aller chercher des nouveaux distributeurs sur d’autres pays et des nouvelles radios.
- As-tu une anecdote à raconter ?
J’étais assez surpris en arrivant à l’aéroport, tous les gens portaient des combinaisons blanches, masques, et lunettes antivirus. Les valises étaient toutes désinfectées et passées trois fois au jet avant de rentrer dans le bus. C’était assez impressionnant, mais aussi rassurant !
- As-tu des conseils à donner pour les futurs V.I.E ?
Pendant la prospection à Marseille, il ne faut pas lâcher ! Il faut essayer tous les canaux possibles (le téléphone, Linkedin, les mails, les réseaux sociaux…) et être tenace.
Pendant son V.I.E, une fois sur le terrain, le plus important est la communication avec les entreprises et le lien avec les N+1. Même avec un grand décalage horaire, il faut profiter de quinze minutes de disponibilité pour communiquer et échanger sur les missions avec la France.
Enfin, il faut être autonome et responsable, car nous travaillons souvent seuls, mais c’est un super défi !
Retrouvez aussi l’article de Victor, VIE temps partagé en Côte d’Ivoire : https://imedfr.org/actualites-imed/temoignage-de-victor-collard-bovy-v-i-e-temps-partage-a-abidjan-cote-divoire/