Témoignage de V.I.E : aujourd’hui, Camille, en V.I.E temps partagé au Mexique depuis plus d’un an partage avec nous son expérience.
Bonjour Camille,
Peux-tu te présenter ?
Après 2 ans de classe préparatoire, j’ai intégré l’école supérieure de commerce de Rennes jusqu’au Master Retail & Business Development.
J’ai eu l’opportunité au cours de ce cursus d’acquérir d’ores et déjà de l’expérience à l’international, notamment via un stage en Espagne et au Mexique avec un échange universitaire qui a eu lieu à Monterrey, Nuevo León.
Dans quel pays es-tu, pourquoi et depuis quand ?
Je suis actuellement en mission V.I.E. temps partagé au Mexique, basée à Mexico City, depuis le premier janvier 2021 et pour le compte de deux entreprises (50/50).
Le choix du Mexique s’est imposé comme une évidence, suite à mon expérience passée et à ma volonté de poursuivre ma voie en Amérique Latine. J’ai toujours eu un grand intérêt pour la culture hispanophone et pour la langue.
Comment s’est passée l’intégration dans le pays ?
L’intégration dans le pays s’est très bien passée. Il s’agissait d’un retour au pays pour ma part, après y avoir déjà effectué un échange universitaire de 6 mois. C’était alors plus facile car le pays ne m’était pas totalement inconnu et j’étais déjà acclimatée à l’ambiance locale.
J’ai rapidement pris contact avec un ancien V.I.E Imed qui avait fini sa mission et avait décidé de rester y vivre. Il m’a mis en relation avec son réseau local ce qui a grandement facilité mon intégration.
Quelles sont tes missions ?
Je réalise actuellement deux missions pour le compte de deux entreprises. Dans les deux cas de figure, il s’agit de « missions d’implantation ».
La première entreprise confectionne et réalise, entre autres, des évaporateurs sous-vides et des machines de séchage industriel pour les industriels de l’agroalimentaire, des cosmétiques, de la pharmaceutique, de la chimie fine et de l’agrochimie. Ma mission se focalise sur l’étude de marché et le démarchage de clients dans l’industrie des produits laitiers au Mexique.
La seconde entreprise propose des solutions software d’automatisation et de programmation radiale, de contrôle automatique de caméras, pour les acteurs du secteur de la radio et de la télévision. A ce niveau, je suis impliquée dans différents projets de développement, de prospection et de pénétration de marché dans différents pays de la zone LATAM, en plus du Mexique.
As-tu une anecdote à raconter ?
Les piments dans tous les plats mexicains, ce n’est pas un cliché… ça m’a valu quelques mauvaises expériences culinaires. Il faut y être préparer, d’autant plus qu’ils n’ont pas la même échelle du « piquant » que nous !
As-tu des conseils à donner aux futurs V.I.E ?
Ce que je conseillerais aux futurs V.I.E, et surtout aux futurs V.I.E de l’Imed est de ne surtout rien lâcher dans la prospection car de bonnes surprises peuvent toujours se présenter à des moments inattendus. Tout est une question de travail, “timing” et un peu de facteur chance (parvenir à contacter la bonne personne auprès de la bonne entreprise au bon moment) et c’est là que ça devient intéressant.
Personnellement, je suis partie en mission avec seulement une entreprise dans mon portefeuille après avoir subi le désistement de la seconde entreprise au dernier moment. L’Imed m’a fait confiance et a néanmoins maintenu mon départ en V.I.E. Dès le premier mois de mon arrivée, l’opportunité s’est présentée avec une seconde entreprise pour compléter mon portefeuille. C’est pour cela qu’il faut persévérer et ne jamais baisser les bras !
Il faut également réussir à créer une relation de confiance et de solidarité avec les autres V.I.E de la promo Imed. Pour ma part, le fait d’être tous unis dans la même mission, avec le même objectif m’a énormément apporté.
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