Bonjour, je m’appelle Tristan Coubères et j’ai 25 ans.
Quel est ton parcours ?
Après un bac scientifique et une double licence Eco-LEA (économie/langues étrangères appliquées -anglais/allemand), j’ai réalisé un master en Commerce International à Lyon et à Taïwan.
Après mon master, j’ai travaillé un an à Cologne en tant que responsable commercial France chez un distributeur chinois, ayant une filiale en Allemagne.
Pourquoi as-tu voulu faire un V.I.E ?
Je connaissais l’export de l’Allemagne vers la France, mais ce qui m’intéressait était de faire de l’export de la France vers l’Allemagne.
J’ai choisi de faire un V.I.E temps partagé à l’Imed, car il permet de travailler pour trois entreprises françaises en même temps, ce qui me faisait accéder à plusieurs secteurs d’activité en même temps.
Aussi, le V.I.E est une opportunité de carrière intéressante car il permet d’avoir des responsabilités et d’être autonome dans le développement d’une entreprise. Il permet de passer du statut de junior à cadre. Cela demande d’être responsable et d’aimer les défis.
Enfin, le V.I.E n’est pas limité à un pays. Je savais qu’en partant faire une mission à Cologne, j’aurais l’occasion de développer les marchés voisins, tels que les marchés néerlandais, autrichiens, belges et nordiques.
Dans quel pays es-tu, depuis quand et pourquoi ?
Je suis à Cologne en Allemagne depuis septembre 2020. J’y ai déjà vécu de janvier 2019 à janvier 2020, juste avant de partir y faire mon V.I.E à temps partagé.
J’ai choisi de faire mon V.I.E en Allemagne car je connais la langue et la culture allemande, et plus spécifiquement à Cologne car c’est une ville riche, dynamique et remplie d’opportunités. Au vu de mon parcours scolaire et professionnel, c’était la suite logique d’y retourner.
Quelles sont tes missions ?
La première entreprise avec qui je travaille est une start-up du secteur de l’hydrogène. Mon but est d’étudier le marché allemand, de trouver des partenaires et lancer le « business development ». L’Allemagne investit beaucoup dans l’hydrogène (plan d’investissement de 9 milliards €), c’est un secteur rempli d’opportunités à saisir.
Ma deuxième mission est pour une start-up de traceurs GPS pour vélos. J’y analyse le marché et fais du développement commercial. Je dois ainsi trouver un distributeur et trouver des fabricants de vélos afin de leur vendre notre produit.
Enfin, ma troisième mission est dans une grande entreprise familiale. Mon but est de trouver des chaînes de traiteurs restaurants dans le domaine de la vente à emporter afin de leur vendre des solutions d’operculage plus écoresponsables.
Ces trois missions sont très différentes mais toutes ont un point commun : l’environnement et le développement commercial. C’est un sujet qui me tient à cœur, dans lequel je voulais travailler.
Comment s’est passée l’intégration dans le pays ?
Pour ma part, ce n’est pas une intégration mais une réintégration. Ayant déjà vécu à Cologne une année, j’ai retrouvé mes repères et mes amis.
Au début, j’ai participé à beaucoup de « Stammtisch » ; ce sont des événements qui permettent de rencontrer des gens et de parler français et allemand. Très rapidement, j’ai fait la rencontre de mon voisin, également V.I.E, et petit à petit je me suis intégré dans la vie locale.
Bien sûr, le premier mois est plus compliqué car il faut faire ses marques, trouver un appartement, faire des rencontres… mais c’est propre à tous les pays !
L’avantage de Cologne, c’est que c’est une ville multiculturelle. Il y a beaucoup d’étrangers et de Français alors forcément l’intégration y est plus facile. Les gens sont très ouverts, la ville est dynamique, et des événements sont souvent organisés, facilement trouvables sur les réseaux sociaux.
Quelques conseils aux futurs V.I.E ?
- Persévérez ! La période de prospection peut être longue mais elle est challengeante : c’est une véritable école d’apprentissage en accéléré. Il faut s’accrocher et continuer à travailler, le résultat en vaut la « chandelle ».
- Prospectez les entreprises qui vous plaisent. Il faut appeler des entreprises qui ont un réel intérêt pour vous, et dont le marché est porteur : vous y serez bien plus convaincants, efficaces et motivés.
Pour ma part, je suis très intéressé par les sujets de l’environnement, et je savais qu’il y avait beaucoup d’opportunités comme dans le domaine de l’hydrogène par exemple, alors j’ai appelé toutes les entreprises touchant à ce secteur et je travaille aujourd’hui pour l’une d’entre elle.
Une anecdote à raconter ?
Quand je suis parti de Cologne pour rejoindre les bureaux de l’Imed à Marseille, il y avait un bâtiment en pleine construction dans le centre-ville. On pouvait apercevoir seulement un trou de 5 mètres, et seules les fondations existaient.
En revenant 7 mois plus tard, le bâtiment faisait 10 mètres de haut et sa construction était finie.
Même si l’Allemagne a connu la crise, c’est un pays où il y a toujours des projets, les choses bougent et évoluent à grande vitesse.
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